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J. SCIPILLITI 17 août 2010 13:57

@ J GRAU

Vous avez raison de rappeler que les Italiens ont subi un rejet. Mais s’il a fini par disparaître ce n’est pas seulement parce que la crise économique a pris fin, et d’ailleurs, la période d’immigration italienne, qui s’étend sur un siècle (milieu 19 è - milieu 20 è) a connu des crises économiques et des périodes d’expansion, sans que cela modifie radicalement l’attitude de la population française. Ce qui a permis cette intégration, c’est d’une part le fait que cette immigration n’avait pas le caractère massif de l’immigration arabo-africaine d’aujourd’hui, d’autre part le fait que les crises économiques étaient conjoncturelles et non structurelles comme celle que nous vivons depuis la fin des trente glorieuses, se traduisant par un chômage endémique depuis près de 40 ans. Ce que vous reconnaissez. Tout immigré aujourd’hui est un donc un chômeur actuel ou potentiel. Enfin le fossé culturel était moindre : les Italiens ne revendiquaient rien, n’avaient pas de contentieux historique, et n’avaient pas d’autre souhait que de devenir des Français à part entière. Quant à vos considérations purement théoriques sur « le partage des richesses » , et le pas réciproque qui devrait être fait, permettez-moi de vous dire que c’est le genre de verbiage idéologique creux (pardonnez ma franchise) auquel je ne prête plus attention depuis longtemps.


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