Je suis le Président, je sais où les otages se trouvent. La rançon demandée augmente de jour en jour. La situation se dramatise, ils risquent d’être exécutés dans les heures qui viennent.
J’fais quoi là ? Je vérifie les flux d’argent sur les comptes des terroristes ? J’israélise le grand méchant loup ? Je reporte ma décision sur les autres ? J’envoie ma femme prêcher les délices de Capoue plutôt que ceux de la torture ?
Je comprends pourquoi Mitterand a supprimé la peine de mort. En dernier ressort, c’était lui l’assassin. Il n’a jamais - pas trop - cédé aux terroristes non plus.
Non, jamais je ne voudrais être Président, c’est une mission impossible.