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En réponse à :


kassandra 4 septembre 2010 12:52

@ lexington

je rebondis sur votre conclusion :
"Il est tout aussi absurde de parler de discrimination antifemmes quand elles gagnent moins, que de discrimination antihommes quand ils gagnent moins. Au lieu de chercher à résoudre un problème imaginaire par l’intervention étatique, laissons le marché faire ce qu’il fait déjà bien.« 

Hélas, ce n’est pas aussi simple, le système économique globallisé n’est pas objectif, éthique, ou neutre, des hommes et des femmes font évoluer ce système terriblement complexe avec leurs bagages socio-culturels, et au delà de leurs diplômes, leurs préjugés raciaux, sexistes, maculinistes et féministes pèsent lourdement dans la balance du »marché" !
Il est plus facile à l’humanité de régresser que d’évoluer, de discriminer et d’exclure  ! les moteurs personnels de la motivation : distinctions, reconnaissances, valorisation par le salaire et le pouvoir que l’on acquière. La pouvoir est encore du côté des hommes sur cette planète... l’exception de qq femmes PDG, cosmonautes, chirurgienne etc, ne sont pas le preuve que tout a changé ! Déjà au début du siècle dernier, nous avions de telles femmes ! et pourtant aujourd’hui les jeunes filles du 21ème siècle reçoivent la même éducation (jouets sexistes, études sexistes, elles croient qu’ils existent encore des métiers féminins et masculins et hélas qu’elles sont nés pour faire avant tout et pour tout : des bébés en série !
L’évolution demande des efforts, des batailles, des compromis, une révision de nos paradigmes archaïques.
La système patriarcat, machiste et la culture misogyne sont hélas encore très ancrée en nous tous.
 Un(e) professionnel(le) doit être évalué(e) sur son parcours universitaire, professionnel, les résultats obtenus et donc avoir le salaire convenu dans les conventions collectives !
Qu’une entreprise se permette de moins rémunérer son personnel féminins sous prétexte que leur utérus a un potentiel pour produire des bébés est une discrimination qui doit être lourdement sanctionnée.
Par contre ,une professionnelle qui choisit de procréer et profite plusieurs fois dans sa vie des congés maternité et dans certains pendant plusieurs mois alors que ses collègues masculins sont à la tâche, il est alors normal de constater des écarts au bout du compte.

Dans mon environnement professionnel, je rencontre deux sortes de femmes, celles qui décident d’avoir 1 ou 2 d’enfants et prennent le minimum de congés maternité, et les autres qui sont plus souvent en congés maternité à répétition doublés par les congés maladie à rallonge et qui sont en retard le matin ou partent dès 16H pour le ramassage scolaire et ne s’investissent pas dans leur carrière et considère leur job comme une rente.
Dans notre société, on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre, la crèmerie et la ferme !
Certains choix doivent être assumés.
Toute société évoluée a besoin de contributeurs actifs


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