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Ronny Ronny 13 septembre 2010 12:50


Article quelque peu « pseudo écologisant », avec lequel je ne suis pas d’accord.

Certes, sous couvert de bilan carbone favorable de la « proximité », il serait absurde de ne penser qu’à délocaliser toujours plus, ou de ne penser qu’à développer en termes de longue distance. Et effectivement les « circuit courts » sont ceux qu’il faut favoriser en terme d’aménagement du territoire, en particulier en matière de transport de marchandises, ou de proximité d’habitations et de lieux de travail.

Mais ceci posé, le territoire français reste un assemblage de villes de moyenne ou de grande importance s’organisant autour de la mégalopole parisienne. Il est absurde de croire que « tout se fait à Paris » ou que « tout se passe à Paris ». Le transport de voyageurs, que ce soit pour des raisons de loisirs ou professionnels, reste une nécessité en dépit, pour ces derniers, des progrès des visioconférences. Alors soyons raisonnables, et regardons les bilans carbone d’un aller-retour Paris Marseille, où Lille Bordeaux, en véhicules particuliers, en avion, ou en train conventionnel ou à grande vitesse. La s’il est plus que probable que le meilleur bilan carbone et celui du train conventionnel, le meilleur rapport « carbone sur vitesse » est celui du train à grande vitesse. En ce qui concerne les emprises ferroviaires de ces lignes, elles sont dérisoires particulièrement si vous la ramenez par voyageurs transportés. La comparaison que vous faites avec celle de l’aéroport CDG est trompeuse et mériterait qui plus est d’être vérifiée. Je vous propose par ailleurs de comparer l’emprise au sol d’une LGV avec celles d’une autoroute, même à 2 * 2 voies, histoire de remettre les idées en place. Il sera également intéressant d’estimer le pourcentage de surface arable couverte en France par les voies ferrées y compris en faisant l’hypothèse que toute sont situées sur des zones agricoles, ce qui n’est bien sûr pas le cas.

Si comme vous le dites le secteur des déplacements est boulimique d’énergie - et sur ce point nous somme d’accords - la réponse appropriée n’est pas l’arrêt des déplacements, mais la mise en place de déplacements économes en énergie, couplée à la prise en compte de la nécessaire évaluation de l’intérêt de ses déplacements, et de leur coût global, c’est-à-dire économique, environnemental, et sociétales. Les lignes à grande vitesse semblent à cet égard répondre parfaitement à la prise en compte de ces paramètres.


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