Le problème réside en réalité dans la tradition française, selon laquelle les rapports entre employeurs et employés passent par l’Etat. Il faut dire que les syndicats en sont essentiellement responsables, qui font systématiquement appel à lui en cas de conflits sociaux.
Il existe des pays, pas forcément « ultra libéraux » ni même simplement libéraux, l’Allemagne par exemple, ou la négociation se déroule entre les partenaires sociaux.
Si tel était le cas, ce sont les syndicats patronaux et ouvriers qui auraient mis au point les dispositifs par consensus, ce qui ne veut pas dire que les affrontements ne soient pas parfois significatifs. Et non la bureaucratie politico-administrative, toujours a concocter des usines a gaz technocratiques.
Une « porte de sortie » puisque c’est, parait-il , ce que tout le monde cherche dans l’affaire du CPE pourrait être de renvoyer la balle aux partenaires sociaux pour qu’ils se mettent d’accord sur une solution acceptable à la place du CPE ou en concurrence avec lui.
Ce serait, à la révolte, substituer une revolution.