L’homme est médiocre.
C’est vrai, mais il y a des exceptions. J’en suis la preuve vivante.
Quand à dieu, je veux bien y croire s’il me donne les chiffres du loto. Qu’il se le tienne pour dit. Je le met au défit. Tu m’entends, dieu ?
L’homme est un bon sujet d’observation, vis à vis de lui même, dans la solitude de la grotte.*
Mais qu’une femme apparaisse, avec son buisson ardent, et l’objet d’étude change de visage, et la grotte aussi.
L’évanescence des choses est sans limite.
L’homme est vain, et boit de temps en temps un petit verre. Alors il se prend pour dieu. A la façon des guides de haute montagne, marchant vers les nuages à toute allure.
Pourvu qu’il ait de bonnes chaussures.
Mais une ampoule au pied le ramène à sa médiocrité.