L’article apporte des informations intéressantes sur les
limites et les contraintes d’exploitation des LGV.
Si, sur longues distances, pour desservir les villes
européennes, le TGV paraît être une solution plus appropriée que l’avion, le
coût de l’infrastructure spécifique et de la maintenance des LGV, le rend moins
intéressant pour des distances moyennes (disons de l’ordre de 300km) ; la
vitesse coûte alors très cher en regard du gain de temps effectivement réalisé,
d’autant que sur ces distances, prendre l’avion, avec la nécessité de se rendre
à l’aéroport et les procédures pénalisantes préalables à l’accès à bord, est
une solution peu attractive. En plus, compte tenu des contraintes du trafic aérien, sa ponctualité reste assez aléatoire.
Je me demande pourquoi le train pendulaire, dont on parle
peu, n’est pas retenu comme solution intermédiaire entre TGV sur LGV et TER sur
réseau local. Il présente l’avantage de pouvoir circuler sur une bonne partie des lignes
classiques existantes de façon économique et d’être compatible avec des
vitesses de l’ordre de 200 km/h en toute sécurité.
Au fait, pourquoi est-on toujours de plus en plus pressé à ce point ?