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Erretnien 29 septembre 2010 13:17

J’ai, personnellement, eu une idée qui expliquerait beaucoup de choses en lisant un article rédigé par un chercheur sur un numéro spécial de « Sciences et Avenir » traitant du « Chat de Schrödinger ». Il y était expliqué que, pour que le résultat d’une expérience quantique ne soit pas annihilé par la décorrélation, il fallait introduire après le champ d’expérimentation un dispositif qui ramenait l’état du système à ce qu’il était « avant l’expérience ». Ainsi, plus de destruction possible des résultats par la mesure elle-même... Et nécessité, malheureusement, de recourir à une mesure indirecte complexe pour recueillir tout de même les résultats de l’expérience.
Ce qui m’a fasciné, absolument et comme une révélation, est que cela revient à dire que, pour qu’un système quantique se maintienne en état d’intrication (chat « mort et vivant » par exemple), il faut qu’il soit coupé du cours normal et habituel du temps. Tout se passe comme si un tel système était comparable à une cavité laser où une vibration se maintient jusqu’à ce qu’il y ait émission du rayon. Dans le cas du système quantique, on peut imaginer qu’il y a vibration dans les deux sens du temps. La, ou les particules, effectuerait alors une suite très grande d’allers et retour dans le temps jusqu’à ce qu’une mesure (ou tout phénomène naturel jouant le même rôle) force le système à adopter un sens déterminé. (Ce que l’on pourrait baptiser « temporolasage ») Comme nous ne voyageons que dans un sens du temps (Au moins jusqu’à preuve du contraire et pour notre confort intellectuel, voire le maintien de notre santé mentale), nous ne pouvons nous en apercevoir. Mais la particule (ou le système) peut avoir exploré quasiment toutes les possibilités lorsqu’elle émerge de sa vibration quantique. Le point de cette émergence, et donc sa position, ne pouvant être prévus, nous avons l’impression d’un phénomène totalement hasardeux et probabiliste. Ceci expliquerait sans la moindre difficulté des expériences telles que celle des célèbres « Fentes d’Young ». Normal que les photons « sachent », en passant par une fente, si l’autre est ouverte ou fermée, puisqu’ils ont effectivement exploré, avant d’être mesurés (et donc « tués » puisque cela suppose qu’ils soient absorbés dans le capteur), toutes les possibilités. Seule notre astreinte à voyager dans un seul sens du temps, et la fausse imagination que tout doit se comporter à l’identique, nous empêchent de comprendre.


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