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easy easy 7 octobre 2010 19:22

Ce que l’on perçoit du Maroc, d’ici ou quand on y va un peu seulement, c’est essentiellement ce qu’il montre dans les medias, à savoir sa solution pour les Européens retraités friqués, frileux et sans doute quelque peu nostalgiques de l’époque où il était permis de dominer une autre race.

La réalité du Maroc est certainement différente, plus diversifiée et nuancée.

Le Maroc n’est probablement pas que Marrakech et ses riads transformés en palaces pour nos retraités friqués.
Mais comme c’est l’image dominante que perçoit l’étranger (celui de qui on espère des investissements plus diversifiés et productifs de valeur ajoutée) il ressort nettement comme étant une place où l’on est invité à se la couler douce sans rien faire, avec dix serviteurs à ses pieds. 



Keynes ou pas, autres efforts plus productifs par ailleurs ou pas, il ne peut résulter de cette vente à bas prix de soi, de cette prostitution de ses charmes, que de la décadence.

Le bas prix que j’évoque ici, ce n’est pas le bas prix en termes d’argent car les riads valent aujourd’hui des prix parisiens. Je parle de vil prix moral, de bas prix énergétique (énergie humaine, efforts, prises de risques)

Tous les pays qui veulent attirer des investisseurs, à cause du Maroc et de quelques autres faux paradis de ce genre, sont tenus de proposer une dose de farniente, de jouissance facile. Mais la tendance naturelle allant à la paresse, tous se dirigent vers une impasse s’ils ne limitent pas cet effet. 

La croissance résulte d’un travail, d’une lutte intime contre la paresse et la facilité.







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