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Le chien qui danse 4 octobre 2010 11:34

Merci pour ce billet, les trente glorieuses n’ont durée que trente ans par définition. Nous n’acceptons que difficilement apparemment des élans d’évolution que nous récoltons après les crises.
C’est comme les personnes, il n’y a qui seulement en état de crise se sentent vivre, le bonheur, la liberté ne sont pour beaucoup que des sentiments, des aspirations qui n’existent que par contraste avec la réalité de crise, ceci explique (peut-être) cela. 
Les gouvernements font la même chose, il ont compris qu’ils ne sont indispensable que dans l’état de crise. En dehors de cela nos n’aurions nullement besoin d’eux, ou tout au plus en tant que gestionnaire du fait public décidé par les peuples vraiment vivant.
Alors comme le disait le titre d’un livre d’il y a quelques années « Vive la crise » ou « la crise c’est la vie », mais bon problème, on se fatigue, s’essouffle, rend le monde invivable et insupportable voire même qu’une pointe d’autodestruction commence à surgir, ça sent le roussi.
Alors comme vous le dites, quel sera le cataclysme qui permettra de déboucher sur une reconstruction, 2012 les mayas..., fin du pétrole, chute de l’impérialisme financier, réchauffement climatique, insurrection et guerre civile, tout ça en même temps peut-être la totale quoi !
Ca nous met dans une position d’attente, dans l’incapacité d’investir dans l’avenir, faute de projection viable et vivable.
Une reprise en main de la situation par la base, celle qui subit le plus devrait être l’idée émergente, après plusieurs siècles d’évolution technologique et politique en fer de lance, faut rééquilibrer en en faisant profiter tout le monde.
A l’ingénierie technique, faudra intégrer l’ingénierie sociale et politique. C’est le seul point qui reste positif chez l’homme actuellement, sa capacité d’invention, suffit de trouver les bons prétextes. Je me dis qu’on va les trouver, mais beaucoup grinceront des dents comme disait l’autre et pour le moment ça résiste. La digue finira par lâcher, mais a quel prix là et la question.

Merci Bernard, vos billet permettent de traverser à « gué » les torrents de boue que nous ne cessons de déverser sur ce paradis que nous habitons.


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