@ Deneb (du 5 à 6 h 27)
Je ne suis pas loin de partager votre point de vue sur la
responsabilité des religions dans la violence effective. C’est d’ailleurs au
pape Benoît XVI que j’attribue la responsabilité première puisque c’est lui qui
a, de très loin, le plus grand pouvoir de rejeter la culture de cette violence.
Je n’hésite pas à dire que sa position théorique est très semblable à celle des
leaders d’Al Qaïda : comme eux il confirme que Dieu a appelé à des maltraitances, et jusqu’à des massacres de
catégories entières de la population. Voir ici :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/benoit-xvi-premier-responsable-de-82099
Cependant il y a une différence fondamentale : l’église catholique
dit que Dieu n’appelle plus à des massacres alors que les islamistes considèrent que sont
toujours valables
les appels à les pratiquer jusqu’à la domination totale « de Dieu » sur la planète
(les guillemets parce que, en réalité, c’est leur propre domination que veulent établir les islamistes
auto-proclamés représentants de Dieu sur la terre).
Contrairement à vous je pense que l’on pourrait "combattre
une croyance avec une autre croyance" mais il faudrait pour cela que la
croyance criminogène soit combattue par une croyance pacifique et pacifiante.
Or la croyance judéo-chrétienne n’est toujours pas devenue pacifiante, et elle ne peut donc
prétendre combattre la violente croyance islamique.
Geert Wilders aurait tort de vouloir interdire l’islam si celui-ci s’était rendu compatible
avec les lois des pays où il se développe. Or il s’y refuse et organise même en
contre-pouvoir la
communauté de ses membres venus en Europe durant les dernières décennies. Vous
avez peut-être raison de dire que "la liberté d’expression n’en ferait
qu’un bouchée s’il y était confronté". Mais c’est précisément cette
liberté que l’islam, comme toujours depuis qu’il existe, ne veut à aucun prix.
Il veut la conquête du monde et la pratique avec logique et persévérance.
« Sans violence » là où c’est possible. Par la violence sans réserves
là où des démocrates et des républicains résistent. C’est ce que Geert Wilders, comme d’autres européens de plus en plus nombreux mais qui le disent trop peu, a parfaitement compris.
Aussi, on ne dira jamais trop la responsabilité des gouvernants
comme Nicolas Sarkozy qui cédent un à un les acquis démocratiques du pays - ce qu’il a durement conquis de
plus précieux depuis des siècles - aux islamistes. On ne dénoncera jamais trop
la complicité effective de nombreux autres politiciens, dont beaucoup appartiennent à la
Gauche (ma famille politique depuis toujours, j’ai honte pour elle !)
Ce sont les islamistes menaçant la démocratie et la République,
ainsi que leurs complices qu’il faut combattre. Pas ceux qui, comme Geert
Wilders, ont pris toute la mesure de la menace et la mettent en lumière.