Effectivement, pour que notre système soit viable, encore faudrait-il que la lutte contre le chômage ne soit pas que de l’ordre des grandes déclarations. Le rapport entre le taux de chômage, l’inflation et les revendications salariales est bien connu depuis longtemps. Je soupçonne donc nos dirigeants de le laisser à de taux élevés pour garder une main d’oeuvre compétitive.
J’en veux pour preuve cette citation :
« Pour obtenir un ajustement donné des salaires, il faudra un niveau plus élevé du chômage conjoncturel. »
Etude de l’OCDE sur l’emploi, Paris, juin 1994
ou celle ci :
« L’empressement des travailleurs à accepter des emplois faiblement rémunérés dépend en partie de la générosité relative des prestations de chômage... Il y a lieu, dans tous les pays, de raccourcir la durée des droits lorsqu’elle est trop longue ou de rendre les conditions d’admission plus strictes. »
Banque Mondiale, World Department report, workers in an integrating world, Oxford university press, 1995