Armelle
Oui, il me semble comme vous le dites si bien que nous sommes dans l’aventure
plongés corps et âme dans ce monde inconnu et flottant du contraste.
Depuis ce papier je médite sur le tableau de G. de la Tour qui me semble
tout à coup prophétique.
La lumière vient de l’intérieur, la part du divin au fond de nous.
Quant à la masse corporelle animée et paisible, satellisée autour de la flamme comme des planètes lointaines autour du soleil, elle est assimilable à l’ombre.
L’ombre en soi est un potentiel, une énergie en sommeil. Ce sont simplement nos peurs et notre imaginaire qui nous placent sur le chemin de la projection et de la méprise.
Dans cet état d’esprit qui exclu la sérénité de l’identification et de l’analyse nous dénonçons spontanément nos travers chez l’autre.
Dans un bon réflex secondaire il est intéressant d’accepter que l’autre soit le miroir vivant, le terrain d’action de notre développement...et visse versa.
Le jeu de rôle tout à fait naturel entre l’ego et le moi chez l’autre.