On peut distinguer deux voire trois aspects dans ce phénomène :
- l’un est, me semble-t-il distinct du pouvoir et de l’autorité, c’est celui de la représentation du monde qui, si elle est remise en question, oblige à faire un travail de la pensée très déstabilisant. « Il est communément admis que » permet une représentation commune où l’étrange n’a pas sa place.
- l’autre effectivement arrive en corolaire : ce qui est communément admis détermine une politique et l’adhésion du groupe - au mieux - à cette politique, établit l’autorité, renforce le pouvoir
- la troisième pourrait être de l’ordre de l’amour propre et de la difficulté à reconnaître que l’on s’est trompé, mais également à la « sidération » devant les conséquences de cette erreur, si celles-ci sont énormes (financières, échéances...)