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a 2 balles (---.---.117.250) 30 mars 2006 13:42

Indignation ridicule et pathétique.

Mme Lienemann n’a pas assez de la France, il faut qu’elle donne des leçons en Italie (et dans le monde entier ?) sur la façon de gérer son patrimoine et sa communauté...

La manoeuvre vénitienne me semble au contraire très habile : en attirant les riches du monde entier à Venise, en leur faisant nouer des liens affectifs avec elle, Venise se donne les moyens de les interresser à ses problèmes de submersion.

Au fait, au cas ou Mme Lienemann l’ignorerait, je lui signale que les palais en question, ce sont « les riches » qui les ont construit (avec des ressources et des méthodes que Mme Lienemann réprouve sans doute, d’ailleurs, mais jetons un voile pudique...). Pas de riches, pas de palais : les palais sont fait par et pour les riches. Si elle n’aime pas les riches (no comment...), le minimum de cohérence serait qu’elle n’aime pas les palais, et qu’elle se félicite qu’on s’en débarrasse, de préférence à un bon prix (ou bien préfère-t-elle qu’on les traite à la Talibanne : à bas les reliques d’une période honnie ?)

La plupart des lieux de spectacles sont privés, et nommés à leur guise par leurs propriétaire, et ça ne choque personne. Idem, on les achète et on les vend, y compris des théatres, parfois avec leur troupe. Pourquoi en serait-il autrement pour les enceintes sportives et les « clubs » ? Mystère... La seule explication plausible, c’est le lien historique entre sport et guerre, qui subordonne le sport directement à la nation. Mme Lienemann ferait mieux, au contraire, de se féliciter d’un retour du sport dans les activités ordinaires, au lieu de regreter la militarisation sociale.

Par ailleurs (ceci pour Pierre), on n’a pas vendu les autoroutes. On a vendu les société d’exploitations de concesions temporaires. C’est un peu différent, même si ça reste effectivement une façon de vendre les bijoux de famille. Mais pourquoi est-on maintenant obligés de vendre ces bijoux ? qui a criblé la collectivité de dettes ? Au lieu de s’indigner des conséquences obligatoires de la mauvaise gestion passée, Pierre serait mieux inspiré de lutter pour que la gestion présente et future soit moins problématique.


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