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Olivier FRIGOUT Olivier FRIGOUT 4 avril 2006 09:00

Je comprends votre réticence à cette phrase. Je m’explique d’ailleurs à ce propos dans un dernier article visible sur mon propre site.

Ce que je veux dire, c’est que c’est plus la main-mise des multinationales des semences sur ce secteur qui est dangereux que le concept lui-même. Or cette main-mise est le résultat de l’action des anti-OGM qui ont contraint la recherche publique d’arrêter ses travaux alors qu’aucun brevet n’était alors déposé. Si nous avions été capables d’attendre de maîtriser à la fois le transfert de gènes et leur expression avant de se lancer dans la production (plus rentable que la recherche) et si nous avions mis en place des gardes fous pour que l’on ne fasse pas n’importe quoi en la matière, imposant une réflexion préalable sur l’intérêt de chaque OGM, alors oui, les OGM auraient pu apporter des réponses aux problèmes de malnutrition présents et à venir. Et même si ces problèmes sont la conséquence de l’activité humaine (réchauffement climatique ou acharnement à imposer notre vision moderne de l’agriculture par exemple), ils ne peuvent être ignorés.

J’insiste sur le fait qu’opposer sciences et environnement ne conduit qu’à une impasse et à des positions figées et non constructives. Et surtout, en l’absence de dialogue et de concession, à des choix qui hypothèquent l’intérêt commun que l’on pouvait trouver. Les OGM, comme de nombreuses avancées scientifiques, n’ont pas assez mûris dans les laboratoires pour être profitables à l’humanité. Pourtant, ils auraient pu, à condition d’être encadrer par une loi éthique et non transformer en potentiel économique, être une avancée et non une bombe à retardement.

Cordialement.


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