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ouhsimon 2 décembre 2010 20:30

Je suis plutôt d’accord avec l’analyse de l’auteur sur les primaires dans le cas du PS. Cependant, je pense qu’il faut nuancer les arguments quant à la prétendue « absurdité des primaires » dans le cadre général.
En effet, notre Vème République est ainsi faite que le personnage qui est élu pour tenir les plus hautes responsabilités de l’Etat français n’est certainement pas choisi pour ses qualités à faire un grand Homme d’Etat. L’élection au suffrage universel rend inévitable la personnalisation du pouvoir et donc un choix fondé sur des critères beaucoup plus subjectifs.
Les primaires ne sont que la transposition à l’échelle d’un parti de cette réalité.
Ceci étant, les primaires sont une étape très difficile pour un parti politique. Il n’y a qu’à prendre l’exemple des primaires du parti démocrate américain pour les élections de 2008, où beaucoup pensaient qu’Obama ne se remettrait jamais de la lutte menée avec Hillary Clinton pour l’investiture. Cependant, on connait le résultat.
Le problème avec le parti socialiste est qu’il ne sait pas comment gérer l’après primaire, comme on l’a vu en 2007. Si les candidats ne parviennent pas à se réconcilier et à accepter le choix des adhérents, le parti ira une fois de plus droit dans le mur.
Je suis d’avis que les primaires sont maintenant une étape incontournable et qu’il faut jouer le jeu, quitte à devoir user de méthodes auxquelles on n’est pas habitué. La seule issue passe par la réconciliation de toutes les branches du parti sitôt le candidat désigné.
J’ai malheureusement, comme l’auteur, bien peu d’espoir en ce sens.


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