Hamon est le dernier dirigeant du PS à être respectable. Mais il y a un manque fondamental parmi les mesures qu’il propose : il ne s’attaque pas au libre-échange. Et là, si d’aventure le candidat ou la candidate PS se fait élire sur ses propositions, on voit déjà se profiler la justification de la trahison des promesses : la mondialisation ne permet de faire un cavalier seul en matière économique, sous peine de subir des délocalisaions. Il faut donc s’aligner avec les moins-disants sociaux, Chine, Inde, Mexique, Maroc, Viet-Nam, Egypte, Indonésie, Philippines, etc, et faire en sorte que les Français se satisfassent d’un bol de gruau (le riz sera trop cher pour eux) par jour...