Parce que la manière avec laquelle le représentant de la CEI a été forcé de contourner la procédure vis à vis de ses membres, puis de donner à ses résultats provisoires la force constitutionnelle a tout d’un coup d’État électoral organisé.
En effet selon les lois électorales ivoiriennes seul revient au conseil constitutionnel le pouvoir de proclamer le vainqueur. L’ONU n’en est pas supérieur ni n’est autorisé à court circuiter les lois d’un pays. Il n’en a d’ailleurs pas mandat.
Compte tenu des événements et des indignations sélectives de ladite communauté internationale selon qu’une élection serve ou non les intérêts occidentaux, il n’est pas difficile de deviner que Gbagbo aurait fait face aux mêmes critiques. Que donc l’enjeu n’est plus l’élection en elle même mais la prise de contrôle du pays.