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En réponse à :


dogon dogon 28 décembre 2010 17:10

Très bon article explicitant clairement la voie choisie par ce pays pour se sortir de la crise.

Au risque de me répêter, j’avais proposé la même chose lors d’une conférence fin 2007 ou début 2008, alors que la crise était d’ores et déjà prévisible.
J’avais alors dit grosso modo :
« Laissons les banques faire faillite. Ce n’est pas à l’Etat de se porter au secours de sociétés privées dont les actionnaires ont été incapables de surveiller les CA. Dans le capitalisme, les dividendes payés aux actionnaires sont la contrerpartie du risque qu’ils prennent en participant au capital de l’entreprise (contrairement aux coupons pour les obligations). Nous disposons d’une loi garantissant les dépôts des particuliers. Chaque fois qu’une banque fera faillite, l’ensemble des comptes qu’elle détient sera automatiquement transférée à la CDC qui en assurera la gestion. Ainsi, nul besoin d’avancer à des intérêts privés, des sommes qui seront nécessaires pour amortir le coût social de la crise, premièrement et, deuxièmement, l’Etat reprendra une grande partie du contrôle de sa masse monétaire (émission et prêts) et sera à même de pouvoir la réinjecter dans l’économie grâce à des avances socialement utiles et responsables.
Même en zone Euro, cette technique financière peut s’appliquer facilement. Certes, cela aurait pris plus de temps que pour l’Islande, mais cela aurait aussi présenté au moins trois avantages :
- Reprise en main d’une politique d’investissement tournée vers la création de richesses réelles et non basée sur de la pure et simple spéculation,
- Maintien à un niveau raisonnable de l’endettement du pays,
- Elimination de toute tentative de recours au financement de cette économie virtuelle par voie fiscale.
Dans ce même cas, et comme noté dans l’article, mécaniquement, l’inflation, même à un niveau faible, participera à la réduction de cet endettement.

Réponse d’un participant : »Gageons que si un pays de la puissance de l’Allemagne de la France, de l’Espagne ou de l’Italie appliquait ces mesures, d’autres suivraient. L’effet boule de neige remettrait rapidement à l’heure les comptes publiques.

@+


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