Bonjour,
Quand la production est consommée localement, l’offre et la demande ont tendance à s’ajuster par les mécanismes du marché, hors événements exceptionnels tels que sécheresse ou conflits armés.
Par contre, si les cultures vivrières et les élevages locaux sont détruits par divers mécanismes de « libéralisation », alors s’installent les déséquilibres et les famines.
Contemplons la filière lait mondialisée :
C’est l’importation de tourteaux de soja ogm qui dévastent l’Amérique du Sud pour nourrir à grand renfort de subventions nos vaches laitières qui fabriqueront ainsi du lait « excédentaire ». Transformé en poudre, il se retrouve expédié en Afrique où il servira de base pour la fabrication de yaourts de marque bien connue, ruinant ainsi toute possibilité de développement des filières locales.
Autre exemple de folie furieuse :
exportation d’éthanol depuis le Soudan !
Et je peux dans mon supermarché acheter des cocos blancs d’Ethiopie !
La vraie question, c’est donc : qui produit, et où ?
Comment et combien en sont les dérivées.