Vous dites : "On le voit, les banques, qui il est vrai ont aussi un comportement
pervers, font un bouc emissaire commode pour tout ce beau monde, qui
souvent se dit « de gauche » et qui profite confortablement de la manne
étatique et de ses déficits.«
C’est exact mais vous vous arrêtez en chemin.
Le système financier et monétaire actuel n’est que l’outil de ce qui est de fait le plus gros empire qui ait jamais existé à la surface de cette planète pour réduire la population mondiale.
En effet, la brique fondamentale d’un développement westphalien selon les principes hamiltoniens d’émission de crédit productif public est l’Etat-nation, définit comme une langue-culture qui s’enrichit pour et par la coopération westphalienne - d’aucuns dirait »à la Bretton Woods" - avec les autres Etat-nations définis comme tout autant d’autres langues-cultures différentes.
Alors oui, les banques sont un bouc émissaire... pour cet empire, historiquement l’empire britannique de Lord Parlmeston. Mais du point de vue du citoyen et a fortiori des Etats-nations, elles sont clairement et explicitement le réel ennemi à abattre, en tant que violatrices du standard bancaire Glass-Steagall, qui fut instauré par Roosevelt en 1933 comme un principe politique fondamental, et non comme une simple mesure technique.