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Samuel Moleaud 13 janvier 2011 02:16

Je critique la croissance, car elle augmente en permanence les richesses produites, on calcule même des taux de croissance annuels moyens pour mesurer cette richesse. Mais où est la répartition sociale et la redistribution ?
Où est la reconnaissance des travaux non rentables, services et activités non marchandes, par exemple la connaissance produite entre les gens dans le milieu associatif, l’éducation des enfants par les mères au foyer ? etc etc ...

Le problème de l’industrie, c’est qu’elle saccage la nature pour que vive le règne de l’hyper consommation. Et que l’argent se fait aspirer dans les mêmes comptes bancaires. Pas dans la poche de celui qui travaille, mais sur le compte bancaire dans des paradis fiscaux libérés de toutes taxes, par exemple.
Et dans votre critique, si recevable soit-elle, aucun rapport entre la décroissance et l’Etat. Les deux ne sont pas ennemis, et peuvent coexister. Un Etat Nation n’est pas forcément capitaliste...
Quand à la consommation de fruits en hiver...Nous avons les clémentines, les oranges... On est pas obligés d’acheter des bananes en janvier, produites par un producteur asiatique ou africain sous-payé, alors que le Géant casino ou Carrefour empoche la marge sur le kilo, et le consommateur paye l’acheminement par avion d’un produit qui devrait bénéficier à nombre d’acteurs locaux.

En quoi notre mode de vie est-il plus naturel qu’au Moyen-Age, vous qui vérifiez tout ce que vous avancez ?

La formule mathématique qui dit que toute croissance est mauvaise, c’est :
PIB = Consommation finale + Investissement + Variation des stocks + Exportations - Importations. Aucun agrégat social dans cette équation, et vision à court terme des entreprises...


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