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En réponse à :


sisyphe sisyphe 30 janvier 2011 09:28

@ ddacoudre 


Par ddacoudre (xxx.xxx.xxx.108) 29 janvier 19:10

BONJOUR SYSIPHE 
tu es un peu en avance mais le raisonnement tient, il représente un risque majeur j’y reviendrais.
sinon cela demande qu’il y ai un relais, peut-être les fils sociaux car je voit mal la presse s’en emparer, il y a un « parti blanc » qui c’est constitué, se trouvera-t-il un relais c’est la question. toute fois cela exige une convergence d’intérêt que l’on pense retirer de l’abstention massive des régionale, avec les cantonales nous allons y voir un peu plus clair sur la répartition des forces politiques dans le premier tour.

Oui ; nécessité de relais, et d’un « contre-pouvoir médiatique » ; le net, comme on peut le voie avec ce qui se passe actuellement en Tunisie, surtout en Egypte, peut être un de ces relais, qui permette cette convergence d’intérêts. 

il m’arrivais souvent de dire aux salariés si vous n’avez pas les moyens de dire ce que vous voulez dites toujours ce que vous ne voulez pas et ce sera à ceux qui se chargent de vous représenter d’en faire l’équation. mais cela exige qu’il y ait des représentants de ce refus.

Les représentants de la voix des salariés sont, dans une démocratie, les syndicats. 
Si ceux-ci ne remplissent pas leur rôle, ou ne sont pas représentatifs, pas assez puissants,(en France, il n’y a que 7% de travailleurs syndiqués) , celà crée un vide qui fait le jeu d’un pouvoir personnalisé et autocratique, surtout quand les citoyens n’ont aucun autre moyen de faire valoir leurs droits et défendre leurs intérêts. 


or je te ferais observer jusqu’à prochaine analyse qu’ils ont marqué leur refus de toutes la classe politique et non donc personne susceptible de traduire leur refus, cela représente une difficulté pour donner un poids politique au front du refus.

Parce que nous restons sur un modèle de « personnalisation » du pouvoir ; qui provient de la dérive instituée par le bonapartisme de la Vème République, et sa présidentialisation. 

ensuite comme tu le dis nous pouvons laisser un président minoritaire se faire élire, mais le risque est celui d’une dérive totalitaire même avec une assemblé recomposé, je pense pour te lire qu’il ne t’as pas échappé la policiarisation de la société et le contrôle des oppositions, la bourde de MAM en est un aveu, alors la question restede savoir si dans cette confrontation qui serait inévitable, si la population aurait le courage d’un affrontement, car les oligarchies ne vont pas rester les bras croisés et elle en ont les moyens via les politiciens en place à leur service.

Nous sommes quand même au coeur de l’Europe, et, même si ce régime devient de plus en plus policier, en cas d’affrontement, le pouvoir ne pourrait pas, comme en Chine, par exemple, user d’une répression pour faire taire un peuple dans la rue. 

Je ne crois donc pas à la menace d’une réelle dérive totalitaire ; une policiarisation rampante, oui, et elle est déjà largement en route, permise par une constitution donnant tous les pouvoirs à un kondukator et sa clique...

De plus, pour moi, dans l’état actuel des choses, le peuple français, n’est pas à la veille d’une insurrection populaire. 


Il me semble donc qu’il faille user de tous les « instruments » que laisse à notre disposition cette démocratie bancale. 

A cet égard, les élections législatives seront déterminantes, pour empêcher la confiscation d’un pouvoir absolu et arbitraire par un camp, et neutraliser le pouvoir de nuisance d’un potentat et de son clan, jouissant d’une totale impunité. 

Une chambre multicolore, représentant les différentes tendances politiques, avec des alliances au cas par cas, et permettant aux partis minoritaires de faire valoir au moins une partie de leur programme, de même qu’une consultation directe des citoyens par l’intermédiaire de référendums, me semble le premier pas vers la reconquête d’un processus démocratique, à venir avec une VIème République, qui mette fin à la dérive autocratique, et rende aux citoyens et à leurs représentants un pouvoir d’action sur les décisions qui les concernent. 

au niveau de Bruxelles il y a un projet de définition du terrorisme économique pour empercher toutes manifestations du boycott, considére comme entravant le libre commerce, il y a fort à parier que si ceci voit le jour la grève deviendra un jour un acte de terrorisme.

Oui ; cette dérive est, également inacceptable ; c’est donc aux citoyens, comme le montrent les peuples tunisien, égyptien, de manifester solidairement et d’imposer au pouvoir leur désir de liberté et de démocratie, contre des décisions liberticides, fussent-elles au niveau européen, et/ou national. 

Tous les moyens doivent servir à cette reconquête démocratique ; manifestations, pétitions, mais, surtout, servons nous de ces futures législatives, pour essayer de changer la donne ; là, rien n’est joué, et les citoyens peuvent encore influer sur leur destin... 


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