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easy easy 29 janvier 2011 14:25

Ah ban voilà où et à qui je vais la poser la question qui me gratouille.

Cher savant, le mystère de la dispersion calorifique me gratte.

 
On prend une lame, on en chauffe la pointe au rouge, on s’écarte du feu et en quelques minutes, la pointe se refroidit parce que les calories ont diffusé partant de cet endroit vers des endroits plus frais (pour les chauffer un peu, quelques instants)

(Dans le vide sidéral, ce fer rouge se refroidit-il alors qu’il n’est au contact de rien ? Pourquoi une planète se refroidit alors qu’elle n’échange avec rien ?)



Cette diffusion calorifique, assez comparable à la diffusion d’un colorant dans une eau claire, est naturelle et vous connaissez probablement tous les arguments pour dire que c’est normal et incontournable. Vous pourriez également démontrer facilement qu’une inversion, même locale, de ce principe de diffusion, pourrait être catastrophique.

Que faudrait-il bricoler pour inverser la loi de diffusion calorifique afin que les tites calories aillent, localement et de façon maîtrisée, non pas vers une matière plus froide mais au contraire vers une matière plus chaude ?

Est-ce que cette loi est aussi incontournable que celle de la gravitation universelle ou celle de la diffusion des corps liquides et gazeux ?






Autre question qui me gratte. Au fond, c’est pour l’instant par le biais de la chimie organique que des matériaux se fabriquent en constituant alors des concentrés de calories quand on les brûle. Si l’on pouvait fabriquer du bois, voire directement du charbon ou du pétrole, sans s’emmerder à attendre après les printemps et la photosynthèse, ce serait pas mal. Est-ce que la capture du carbone et de l’hydrogène qui traînent dans l’air (hélas pas sous une forme libre) et leur réassociation en molécules combustibles serait très difficile ou énergivore ?




Allez une autre encore.
Dans une molécule d’essence, il n’y a que des atomes de carbone et d’hydrogène. Chaque liaison sera oxydée avec l’oxygène qui vient du filtre à air et à la sortie, après l’explosion, on se retrouve avec des petites molécules de CO et CO² qu’on ne sait pas récupérer.

Si une chaîne carbonée comporte quelques autres atomes que C et H tout en étant suffisamment combustible, on aura, dans le moteur, certes un rendement calorifique bien plus faible qu’avec du méthane par exemple et il faudra alors concevoir des moteurs se satisfaisant de combustions lentes, mais on aura à la sortie des grosses molécules, bien plus grosses que CO et CO² qu’on pourra récupérer et recomposer en leur retirant l’oxygène.


Alors que, disposant de pétrole, nos ingénieurs n’ont eu de cesse de concevoir des moteurs capables de tirer profit d’explosions très violentes, mais en produisant à la sortie des gaz polluant l’atmosphère, pourrait-on imaginer un système avec des carburants très médiocres, des moteurs ad hoc (probablement tièdes), le tout générant en sortie de circuit, des déchets recyclables ?
En somme, on partirait en voyage avec un réservoir amont rempli d’une sorte de pâte à pain ; à destination on aurait le réservoir aval rempli d’une sorte de farine qu’il faudra ramener à l’usine de désoxydation. Et dans l’ensemble, on n’aura fait qu’utiliser provisoirement l’oxygène de l’air.




PS je ne suis pas piégeur là, je ne raille rien ni personne. Je suis un vrai candide sur ce sujet.


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