jean-michel Bélouve : Merci pour votre réponse.
L’Europe n’étant pas une force militaire de premier plan, en tout cas certainement pas homogène, elle doit recourir aux énergies renouvelables. Sa situation n’est en effet pas comparable à celle des États-Unis, qui peuvent aller chercher, au son du canon, les ressources dont ils ont besoin. (Il suffit pour cela de quelques actes de banditisme dans une région donnée pour que les États-Unis crient au péril islamiste et déboulent avec trois corps d’armée) Donc je ne m’étonne pas que l’Europe prenne des décisions différentes.
Par ailleurs, les nouvelles techniques sur le pétrole conventionnel accélèrent certes l’extraction mais précipitent aussi la fin du puits. Dans un contexte de demande mondiale en hausse et de prix de plus en plus élevés, la loi de l’offre et de la demande faisant monter même les énergies encore abondantes, il n’est pas idiot, pour un pays importateur, de basculer progressivement pour les renouvelables. C’est peut-être ce double calcul qui guide les préparatifs européens : l’indépendance énergétique et l’économie des coûts de la guerre (que l’Europe ne peut de toute façon mener qu’en appui des États-Unis, donc en appoint).
PS : Merci epapel ; je ne vous savais pas si pointu sur le pétrole.