Je souhaite bonheur et prospérité aux éleveurs, mais malheureusement, l’élevage est bien trop développé dans notre pays, et il faudra bien trouver un moyen de le réduire drastiquement.
Je révolterai sans doute certains éleveurs en écrivant ça, mais sans leur vouloir de mal, une transition est nécessaire.
Nous produisons trop de viande. Ce faisant, nous empoisonnons les consommateurs par suralimentation, accaparons pour l’élevage des terres que l’on pourrait dédier à une alimentation durable, c’est-à-dire végétarienneà 90 %, nous polluons les sols et les cours d’eau avec les effluents d’élevages. Et pour couronner le tout, nous compromettons la capacité de notre planète à encaisser l’accroissement de la population.
Avec moins d’élevage, 12 milliards d’habitants sur terre ne serait pas un défi audacieux.
Humainement, j’en suis désolé pour les éleveurs en difficulté, d’autant plus que je préfèrerait que ce soient les grandes exploitations industrielles qui disparaissent. Mais il serait vraiment souhaitable que l’élevage subisse des coupes franches, dans les meilleures conditions, bien évidemment.