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velosolex velosolex 1er mars 2011 10:21

Bien d’accord !
On mange simplement ce qui est simplement proposé au menu de la cantine.
Football jusqu’à plus soif, qu’on finit par regarder et même à apprécier, tout en se reprochant d’être un gogo comme les autres. C’est comme ça, les enfants vous ont emmené un jour au mac Do, et vous avez fini par vous faire à cette nourriture en carton pâte.
Néanmoins je m’en veux toujours un peu de ces moments de lâcheté et de paresse, que je combat avec le sourire ( je ne suis pas un héros) pour éviter d’avoir des ulcères d’estomac.
Ces tristes coureurs, pédalant les uns comme les autres, tristes machines programmés pour gagner. Ils nous trompent, ils trompent les enfants hurlant sur leur passage. Seul leur sourire est beau, et la campagne alentour, avec ses clochers identiques à l’imaginaire.
Bon, c’est le sprint. Taisez-vous !
Je ne suis pas dupe de mes plaisirs et de mes contradictions.
Dans le discours, je me venge, je sors ce que j’ai sur le cœur.
La représentation de la médiocrité n’est pas un choix lié au hasard, ni à la demande du consommateur, qui soi-disant exige ( des prix bas, du commercial, du vulgaire, du sexe, ect...)
On ne demande pas à l’enfant s’il veut aller à l’école, non ?
L’état auparavant prenait ses responsabilités et légiférait en ce sens : lois sur la protection des mineurs, programmes culturels à la télé. (il faut se féliciter que Arte existe encore)
Simplement on préfère des gamins qui bouffent des séries américaines que des choses de qualité (théâtre, musique)
Ne me dites pas que c’est barbant, qu’ils n’aiment que les frites, alors inutile de leur donner autre chose.
 Le producteur et le politique, se tenant la main ( le premier devant le second maintenant) marchent ensemble pour entretenir la bêtise et le consumériste à tout crin, tout en privilégiant les marges les plus intéressantes.
 Ils entretiennent l’esprit d’aliénation, le chauvinisme, l’outrance, l’absence de tout sens critique, l’idolâtrie. Qualités négatives mais intéressantes pour la fabrication d’un produit bas de gamme, à marge exceptionnelle, susceptible d’être produit en grande série.
Le sport n’échappe pas à la règle. Et quand le consommateur ( c’est comme ça qu’on nomme maintenant le citoyen) se trouvera devant le produit , il aura le geste compulsif. Maillots bleus fabriqués en chine, pour trois fois rien, et revendus une fortune au gogo qui ne voudrait surtout pas payé moins cher pour prouver aux autres qu’il a les moyens, qu’il fait partie de cette élite de supporteurs inconditionnels et aveugles.
Même le commerce du patriotisme est délocalisé. C’est extraordinaire, tout de même, l’avidité et le cynisme du système qui ne voit que ses intérêts immédiats et sonnants, sans se préoccuper des dommages. ( Ils nous vendront la corde qui servira à les pendre, a dit un jour un responsable chinois)...
On part, du sport, et forcément, on arrive au politique, à la globalisation, et à la crétinisation des peuples.
Mais on peut changer l’ordre des termes, comme une addition. On arrive cependant au même total.

 Inutile de broder encore sur le thème « du pain et des jeux ».
Il faut tout de même remarquer, à travers toutes les péripéties de tricheries patentes inhérentes surtout au cyclisme et au foot, combien on cherche à nous faire admettre que la fin l’emporte sur les moyens.  Bombage des torses, injures, mépris des règles pour arriver,.
Voilà ce que c’est le fascisme, dans sa définition la plus primaire, où le « faire »’ l’emporte sur l’esprit. Quand une société s’en remet à de pareils maîtres, il y a de quoi s’inquiéter.
Bon, sur ce, je vais faire un tour de vélo


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