L’auteur : « Le monde des végétaux semble un peu laissé pour comptes par les biologistes et autres philosophes de la vie. »
Tel Darwin ? cf. ci-dessous
http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Plantes_grimpantes_d%E2%80%99apr%C3%A8s_M._Darwin
Il semblerait bien qu’hormis les tropismes externes, la science ait déjà exploré les mécanismes de nutation comme étant « des mouvements de croissance autonomes relativement indépendants de l’environnement. Les mouvements hélicoïdaux de l’apex des plantes en croissance (nutation) concernent tous les apex de tige ou de racine et prennent une importance considérable chez les plantes volubiles (circumnutation). »
« Ces mouvements sont dus au fait que le maximum de vitesse de croissance au niveau de la zone de croissance affecte en un instant donné une génératrice. Cette vitesse maximale atteint successivement et régulièrement toutes les génératrices. La conjonction de ce déplacement rotatif de la zone maximale de croissance et du déplacement linéaire dû à la croissance moyenne crée ce déplacement hélicoïdal. »
Ces citations sont extraites du site de l’université de Jussieu, dont voici quelques pages choisies :
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/mouvements/nutation-analyse.html
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/mouvements/nutation-tp.htm
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/mouvements/nutations.htm
L’auteur : « Si les résultats sont probants, il faudra proposer une interprétation des enjeux scientifiques et philosophiques liés à cette découverte dont l’expérience pourrait rester dans l’histoire, avec une valeur empirique éminente, doublée d’un contenu symbolique comme celui véhiculé par la pomme de Newton. »
Carrément ! Serait-ce que vous avez un mois d’avance ?
Article intéressant au demeurant.