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En réponse à :


jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 1er mars 2011 12:22

L’auteur affirme :
« Lorsque ces économistes disent que la part des salaires dans cette richesse a perdu 9,3%, il s’agit de 167 milliards qui sont passés de la poche des salariés dans celle des banquiers, fonds de pensions, etc ».

et Alberto confirme.

Ces informations sont en parties fausses.
La baisse de la part des salariés est vrai. Mais la part des actionnaires n’a pas bougé depuis plus de quarante ans. Ce sont ces mêmes financiers (que vous citez) qui l’affirme.

La seule part qui a augmentée est celle des impôts et des charges :

"De 1959 à 1973, la part des salaires est demeurée relativement stable autour de 67%. Durant cette période de forte croissance, les salaires et les profits augmentaient rapidement, soutenus par des gains de productivité élevés et des investissements massifs. Les années 70 voient au contraire les profits s’effondrer, tandis que les salaires continuent d’augmenter et que l’inflation bat des records. Le partage de la valeur ajoutée s’en est trouvé profondément déformé en faveur des salariés.

La rigueur économique et l’ouverture de la France au commerce mondial de la fin des partage à un niveau proche de sa moyenne sur longue période. On note toutefois une augmentation de la part de l’Etat à travers les impôts, qui passent de 5% de la valeur ajoutée en 1972 à près de 10% en 2007. Le partage de la valeur ajoutée s’est stabilisé depuis 1987. La part des salaires dans la valeur ajoutée représente aujourd’hui 65% environ, et celle des profits 25%. Les 10% restants reviennent à l’Etat. années 80 a eu pour effet de ramener le " source la fondation : Institut Français pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publiques.


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