Merci Jean. Et pour vous faire sourire, voici la présentation que j’avais troussée pour le gardien de phare invité de Paroles d’Artistes : (ce texte a donné une chanson)
Guillaume Lasbleis, gardien de phare
Il est des métiers qui font rêver, il en est d’autres qui vous
font trembler...à vous rendre le teint blafard. Qui n’a rêvé
d’affronter les éléments déchainés et ses propres démons ? De ces démons
qui peuplent ces « enfers » comme on les nomme (le pire étant Ar Men).
Où l’on est seul, face à soi-même.
Je sais que ça vous effare mais pour Guillaume Lasbleiz, ce
métier n’a rien d’angoissant.. Pourtant le risque est que le phare
lasse Guillaume et que Guillaume Lasbleiz… C’est sûr, si l’on n’est pas
né pour le phare, le phare devient un fardeau. Mais Guillaume Bleis est
né fils de gardien de phare. Cela aide…un peu ! Mais juste un peu car
gardien de phare, c’est pas fastoche. Il suffit pas d’tirer les mains
d’ses poches. Si vous craignez les pharyngites, ne faites pas gardien
de phare ! Demeurez plutôt à proximité des pharmacies.
Dans le phare, gare au cafard, les soirs de tempête et de
fanfare. C’est pas des fariboles, ça peut vous rendre soiffard. Or, il
ne faut surtout pas boire jusqu’à finir rond comme un phare. Car, comme
le dit Nougaro, quand le gardien de phare est rond, il se prend pour
le pharaon des pyramides humides. Un pharaon qui ne fera pas longtemps
le fanfaron je vous le dis.
Guillaume, lui, se présente comme veilleur de « tour en mer ». Un
métier qu’il défend fa-rouchement. Un métier à grande responsabilité
(et là je redeviens sérieux). Dans son phare, loin des farandoles, il
faut veiller en permanence et maîtriser les vapeurs de pétrole pour que
les feux guident les marins. Ce soir ces feux ont guidé Guillaume
Lasbleiz jusqu’au Café du Centre pour les rencontres de Pharoles
d’Artistes !