Depuis environ 30 ans, a été créé l’amalgame volontaire entre « racisme » et « politique d’immigration ».
Une forme de pensée unique s’est déployé à ce niveau dans la population, touchant à peu près n’importe quelle confession politique, parfois poussée jusqu’à l’extrémisme.
Dire à quelqu’un lambda « Il faut d’urgence stopper l’immigration, et expulser les clandestins », c’est donc pour cette population être « intolérant, raciste, xénophobe, facho » et que sais-je encore.
Ce ne sont pas des gens idiots qui disent cela, mais sur ce sujet, ils se sont fait berné, ont cessé de réfléchir, et adoptent une sorte de consensus benêt, très manichéen.
Du genre, il y a « nous les défenseurs de l’universalisme, de l’égalité et de la fraternité entre les peuples », et « les autres, les intolérants ». Un écart même minime dans une conversation suffit à basculer dans ce camps des « autres », ou tout du moins apparaitre suspect et gênant.