Je partage ton opinion sur le caractère bien tardif de la discussion de l’ONU, discussion qui se heurtera, sans doute, au moins au véto des Chinois, si ce n’est à celui des Russes...
Dans cette affaire, il ne faut pas trop blâmer les hommes politiques qui assument de façon très scrupuleuse leur mission de mise en oeuvre de la volonté générale exprimée par leurs mandants. Le problème, c’est que l’opinion publique est très partagée, et de façon égale, entre partisans et adversaires d’une intervention, ce qui conduit naturellement les hommes politique à soutenir verbeusement les insurgés, tout en s’abstenant de prendre le moindre risque... sauf Sarkozy mais c’est une girouette irréfléchie.