Sur ces questions Marine Le Pen semble opter, comme Éric Zemmour, pour une idée figée et très passéiste de la France, qui risque de rendre bien difficile et peut-être excessivement
violente, la construction d’une identité commune pour tous les français
d’aujourd’hui.
Il faut tirer de l’histoire ce qui fonctionne, ou pas. Mais faire preuve de recul, tirer parti de l’expérience, on appelle cela aujourd’hui « être figé » ou « passéiste ». A croire que l’amnésie et l’ignorance sont les nouveaux emblèmes.
L’histoire récente montre que la construction de l’identité commune est un total échec, et s’enfonce toujours davantage dans cet échec, en surenchérissant sur les méthodes et discours responsables de cet échec.
Il est donc temps d’adopter une approche progressiste tirant bénéfice des leçons du passé.