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Francis, agnotologue JL 2 avril 2011 09:32

Excellent petit article, à liere et diffuser.

Dans le budget de la nation , il faut distinguer entre ce qui relève de l’Etat et ce qui relève du gouvernement.

Je m’explique : le budget de l’Etat est en principe et sur le court terme, indépendant de la politique du gouvernement.

En revanche les dépenses publiques qui relèvent du bon vouloir du gouvernement sont contestable : ce sont toutes ces subventions accordées à la clientèle de ce gouvernement. Celles qui donnent du grain à moudre au discours d’Alternative libérale, lequel veut jeter le bébé avec l’eau du bain, le bon grain avec l’ivraie, supprimer tous les services publics, puisque l’on sait avec Jean-Marie Harribey que « L’idéologie libérale répugne à ce que la création monétaire finance une production qui ne rapporterait pas un profit ».



 "L’expression « les impôts financent les dépenses publiques » est trompeuse. L’ambiguïté provient de la confusion entre financement et paiement. La production capitaliste est financée par les avances de capital en investissements et salaires, avances dont la croissance sur le plan macroéconomique est permise par la création monétaire ; et les consommateurs paient. Quel rôle joue l’impôt vis-à-vis de la production non marchande ? Il en est le paiement socialisé. Le contribuable ne « finance » pas plus l’école ou l’hôpital que l’acheteur d’automobile ne « finance » les chaînes de montage d’automobiles. Car le financement est préalable à la production, que celle-ci soit marchande ou non marchande. Et le paiement, privé ou socialisé, lui est postérieur. Enfin, l’activité productive supplémentaire engendre un revenu et donc une épargne supplémentaire qui vient s’ajuster à l’investissement déclencheur, tant privé que public. Il convient donc d’apporter une réponse logique à un problème d’ordre également logique : l’économie capitaliste étant une économie monétaire, pourrait-on effectuer des prélèvements sur une base qui n’aurait pas encore été produite et, pis, qui devrait résulter de ces prélèvements ? Puisque c’est logiquement impossible, le retournement s’impose : la production non marchande et les revenus monétaires qui y correspondent précèdent les prélèvements. Autrement dit, et c’est là le point crucial pour renvoyer au musée des idéologies le discours libéral : les travailleurs des services non marchands produisent le revenu qui les rémunère. pour renvoyer le discours libéral au musée des idéologies


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