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sisyphe sisyphe 27 mars 2011 14:40

krolik : 


Jacquemin-Raffestin a été condamné pour diffamation envers Pellerin.

Tandis que, comme chacun sait, il n’y avait strictement rien à reprocher à Pellerin, n’est-ce pas ? smiley smiley 

Voyons voir ... 

1) - Rôle lors de la catastrophe de Tchernobyl[modifier]

Le soir du 30 avril 1986, soit quatre jours après la catastrophe de Tchernobyl, Pierre Pellerin, en tant que directeur du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), rédige un communiqué de presse annonçant qu’on observe une augmentation du niveau de radioactivité sur l’ensemble du territoire français, mais que ce niveau ne justifie pas de prendre des mesures de santé publique particulières. Le 1er mai étant jour férié en France, ce communiqué est diffusé par la presse, dont le journal Libération, le 2 mai. Le 12 mai, Libération publie un article prétendant que les pouvoirs publics français ont menti, que le nuage a bien survolé la France, et que le professeur Pellerin en aurait fait « l’aveu » deux semaines après la catastrophe.1

On attribue souvent au professeur Pellerin des propos selon lesquels le nuage de Tchernobyl se serait « arrêté à la frontière ». Ces propos ont en réalité été tenus par Noël Mamère, qui les prêtait ironiquement au professeur Pellerin. En outre, l’image du STOP sur la météo d’Antenne 2 le 29 avril présentée parBrigitte Simonetta est une initiative indépendante2. Cependant, au journal télévisé du 29 avril, Pierre Pellerin déclarait : « cela ne menace personne actuellement, sauf peut-être à l’intérieur ou dans le voisinage immédiat de l’usine, et encore ».3

Un rapport de 2005 de Paul Genty et Gilbert Mouthon critique le rôle du Pr. Pellerin ; il s’inscrit dans l’instruction judiciaire entamée en mars 2001 par la juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy, initiée par le dépôt de plainte contre X pour défaut de protection des populations contre les retombées radioactives de l’accident par l’Association française des malades de la thyroïde.


2) - Poursuites en diffamation

Pierre Pellerin a attaqué en diffamation plusieurs médias.

1) Contre Mmes Michèle Rivasi et Crie, et l’Editeur devant la Chambre de Presse du Tribunal de Grande Instance de Paris, plainte en diffamation contre Mmes Rivasi, Crie, et l’éditeur. Le Tribunal se déclare incompétent : Pr. Pellerin étant fonctionnaire, sa plainte aurait dû être déposée au pénal. Les prévenus sont donc relaxés pour vice de forme. Sur le fond, le Tribunal conclut que la diffamation de P. Pellerin est incontestable.

nda : Michèle Rivasi est la fondatrice de la CRIIRAD


3) - Plainte de la CRIIRAD

Suite aux conclusions du rapport Genty-Mouthon, la CRIIRAD demande la mise en examen du Pr. Pierre Pellerin, en sa qualité d’ancien directeur duSCPRI. Les faits établis sont en effet constitutifs du « délit de mise en danger délibérée et de diffusion de fausses nouvelles de nature à tromper les citoyens sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl », d’après la CRIIRAD.

Pierre Pellerin a toujours soutenu qu’il y avait eu une élévation générale de la radioactivité en France mais que ce niveau de radiation restait à un niveau acceptable par rapport aux conditions sanitaires requises pour la population, et ceci avec une très large marge de sécurité.

Le 31 mai 2006, Pierre Pellerin est mis en examen dans le cadre du dossier dit des cancers de Tchernobyl pour « infraction au code de la consommation » et placé sous statut de témoin assisté concernant les délits de « blessures involontaires et atteintes involontaires à l’intégrité de la personne ». 



Le jour où on fera danser les faux-culs, et les petits propagandistes du nucléaire sans aucun danger,c’est sûr que le sieur krolik, ne sera pas à l’orchestre... 

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