Les métiers dits féminins, infirmières, institutrices, assistantes sociales etc. sont bien moins rémunérés que des métiers occupés majoritairement par des hommes. Ce fait explique en partie les différentiels salariaux, mais aussi ces métiers promeuvent des valeurs qui ne sont pas appréciées. Entre un comptable qui aide à contourner les lois tout en restant dans la légalité, et un métier féminin qui promeut des valeurs sociales, il n’y a aucune comparaison. Ces dernières ne sont pas rentables à court-terme, et parfois pas rentables du tout. Quelle est la rentabilité d’une infirmière spécialisée en soins palliatifs ? Nulle, mais le problème doit-il être posé de cette manière ?