Prodi ne terminera pas l’année au Palais Chigi.
Berlusconi reviendra plus fort qu’avant et avec cinq autres années devant lui pour finir de mener à bien les réformes dont l’Italie a impérativement besoin.
Comme les médias français ne me paraissent pas avoir insisté sur ce fait, je signale que l’indolent Prodi a déjà dû céder au chantage de ses alliés communistes - qui le soutiennent comme la corde soutient le pendu, c’est le moment ou jamais d’utiliser l’expression - en concédant la présidence du Parlement au dénommé Bertinotti, Fausto.
Ce bolchevique de la vieille école, sectaire comme un quartet Laguillier-Besancenot-Krivine-Mamère n’oserait plus l’être, ne perd pas une occasion de se déclarer en faveur de l’abolition de la propriété privée...
Tel est le type qui, aux applaudissements des eurocrates, à en croire M. Gherardi, fait la pluie et le beau temps dans l’Italie d’aujourd’hui, en menaçant l’inconsistant Prodi de lui retirer son soutien - et ce n’est pas un gag, puisque le même Bertinotti l’a déjà fait, en 2001...
Pauvre Italie...