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En réponse à :


clostra 19 avril 2011 12:19

Peut-on faire un parallèle avec des dictateurs dont on brûle l’effigie en place publique ?
Car s’il s’agit de symboles, il y a derrière quelque chose de l’ordre de l’Autorité et l’ordre établi soustendue par une violence répressive .
Une année, dans un village de très proche banlieue parisienne, nous nous sommes retrouvés dans une sorte de procession de carême avec en tête, un « homme de paille », souvenir d’un hobereau du coin qui allait être brûlé en place publique et devant tous les villageois. Manifestation festive, libératoire...
Ne brûle-t-on pas les cahiers et les livres d’écoliers en fin d’étude ? une façon d’affirmer qu’on va désormais fabriquer son propre miel, ouvrir le champ des possibles et de l’avenir...
Brûler fait réfléchir, plus qu’il n’incite à la haine, il me semble : la flamme réchauffe, éclaire, s’étire vers le haut (s’élève en prière ?).
« Pisser dessus » c’est un peu un contre sens car ça rend plus difficile l’allumage de la chose-symbole à brûler. Mais c’est également liberté d’éteindre un feu ou de ne pouvoir l’allumer.


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