@ mjgd,
Concernant votre article, on s’en fout qu’un oligarque savonne la planche d’un autre oligarque.
Le principe de ce monde de requins, c’est d’obtenir le pouvoir (et tous les moyens sont bons) et ainsi de bénéficier d’un billet d’entrée dans la caste des vrais dirigeants de ce monde. C’est à dire de pouvoir siéger dans certains « think tank » (ces réservoirs à développer la pensée unique), tel que la Commission Trilatéral initiée par le groupe Bilderberg et le CFR. Le but de ces réservoirs d’abrutis c’est de définir comment ils vont pouvoir se redistribuer le maximum des bénéfices de la production sans que les salariés ne se révoltent. Le problème de cet objectif est plus facile à atteindre dans les régimes dictatoriaux que dans les pseudo régimes démocratiques (juridiquement appelés oligarchies). D’où les lois sécuritaires : Patriot Act 1 et 2 au USA, et celles de notre Naboléon national.
Salariés : Escales vous êtes, esclaves vous resteraient !
Néanmoins votre article met le doigt sur un point vraiment scandaleux, mais attendu, c’est : "De plus, une perquisition au siège de la société menée par les autorités
luxembourgeoises, accompagnées par un témoin clé de l’affaire, avait
tourné court. En effet, celui-ci refusait de procéder à la recherche
informatique de toutes les fermetures de comptes devant les enquêteurs.
Il faisait, disait-il, l’objet de nombreuses menaces de mort et il était
question de la mafia italienne."
En effet, les chambres de compensations ou « clearing house », que sont Clearstream ou Euroclear, servent de méta-banque afin de garantir la
bonne fin des transactions financières entre les banques qu’elles soient
dans un paradis fiscale ou pas. Elles n’ont pas pour rôle de contrôler la légalité des
transactions
effectuées. Ces outils « dérégulés » permettent notamment de réintroduire dans l’économie mondialisée,
les
liquidités d’argent sale (fraudes fiscales, trafics d’armes, trafics de
drogues, prostitution,…).
Je vous rassure la nationalisation de ce genre de structures n’est pas au programme des « think tank » sus nommés !
La véritable affaire Clearstream, c’est Denis ROBERT(1) qui l’a vécu (pas un Reporter sans frontière pour l’aider ???), le reste n’est que de la masturbation, où l’analyse politique politicienne est mise en avant, et l’analyse de fond du problème reste désespérément inabordable et in-abordé.
(1) : Ses livres, « Rélévation$ » et « La Boîte noire », actuellement censurés mériteraient d’être scannés et diffusés sur internet (avec un accord tacite de l’auteur et de son éditeur, bien sûr - je pense qu’ils n’y verraient aucune objection). Ce serait de « Salut Public ». Hackers mobilisez-vous !