Excellent,
Les véritables traumatismes viennent du manque d’amour. On détruit plus surement un enfant avec des paroles humiliantes, une dévalorisation systématique. Et ça, nos petits législateurs ne peuvent hélas rien contre ( et le voudrait-il vraiment). Ce projet de Loi qui s’insinue toujours d’avantage dans la sphère privée entend résumer la maltraitance à quelles taloches. C’est amalgame est d’autant plus pernicieux qu’il tend à gommer les nuances et par la-même à minimiser la véritable maltraitance. C’est en cela que ce projet de loi devient suspect, car comme vous le dites, seul l’état (mondial ?) serait en mesure au final d’« éduquer » et de « protéger » conformément les enfants. Cette dépossession sournoise est éminemment dangereuse, car l’aboutissement créerait un point de non retour. Les enfants « bons citoyens » ainsi protégés par la « matrice », flattés dans leur obéissance à leur nouveau bienfaiteur, sous la caution bienveillante de l’état omnipotent et l’acculturation ambiante propagée par les médias, seraient légitimés et vivement enclins à surveiller, voir dénoncer tout acte subversif (selon la nouvelle définition citoyenne), enregistré dans la cellule familiale. Une application des thèses visionnaires d’Aldous HUXLEY ou de Georges ORWELL.