Les Etats Unis et l’immigration : l’histoire d’une vaste hypocrisie.
Le contrôle aux frontières est impressionnant, mais, si vous êtes entré avec un visa de touriste, vous pouvez ensuite travailler sans aucune difficulté (Je l’ai fait à New-York en 1989/90).
La procédure à suivre ? L’employeur qui vous embauche vous demande votre numéro de carte verte (sans vous demander de présenter le document). Vous indiquez un numéro existant ou plausible, et le tour est joué.
La contrepartie ? Vous êtes précaire et à la merci d’une dénonciation au Bureau de l’Immigration.
Vous appartenez ensuite au sous prolétariat américain, tout comme d’autres catégories fragilisées (les libérés sous condition par exemple). Inutile de dire que les dépassements horaires sont rarement rétribués.
RAMSAY