Un souvenir m’est revenu. Après un drame dans le quartier - un décès, un crime en fait - nous avons, durant trois mois bénéficié de rondes de CRS 24h/24 à raison de trois CRS toutes les 5 minutes, chargés, entre autre, de rassurer la population, notamment en répondant à leurs questions. Ces rondes étaient absolument pacifiques (on pense aux casques bleus) et même non répressives puisque cette « provocation » silencieuse n’empêchait pas - m’a-t-on raconté - les petits « insurgés » (les jeunes assiégés) de se rendre coupables d’effractions « au nez et à la barbe » de ces CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité, la même que sur les plages...), imperturbables.
Je ne sais si ces effractions ont été punies, mais, en y réfléchissant, il me semblait qu’était prise en compte la réaction des jeunes à cette « provocation », ce qui, me semble-t-il, a ramené la paix sur ce quartier.
Après, c’est une autre histoire, bien sûr.
Pour dire...
On parle aussi des « forces de police » (on ne sait jamais trop lesquelles) à cheval ayant un effet très positif, apaisant.
Il faut nous expliquer tout ça.
Si j’ai bien compris, la gendarmerie est (normalement) une force militaire. L’ennemi n’est pas un ennemi intérieur, mais « quelque chose » qui menace de l’extérieur, sinon, des forces de « guerre » intérieure ? (lire « guerre civile »)
On est un peu paumés dans tout ça...