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rebel36400 13 juin 2011 20:20

La Seconde Guerre mondiale constitue le conflit armé le plus vaste que l’humain ait connu, mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 nations, tuant environ 62 millions de personnes, dont une majorité de civils. La somme des dégâts matériels dépasse les destructions cumulées de l’ensemble des conflits connus par le genre humain depuis son apparition.
Il est clair que pour l’instant, les accidents (catastrophes) nucléaires n’ont pas fait autant de dômages aux peuples ni à la planette et de loin.
Pour autant, pourquoi se refuse-t-on d’utiliser l’arme nucléaire ? Justement parce que l’avenir devriendrait tellement incertain pour ce qui est des dégas causés que cette décision serait stupide et dont le côut ne peut pas être évalué.

Il en va de même pour la gestion des côuts de production d’énergie à carburant fossile.
Pour en revenir a notre production d’énergie électrique, nous devrions serieusement en évaler les côuts. Pas de CO² parait-il ? Qu’en est-il de l’extraction, de la transformation et du transport ?
Le stockage et le retraitement (stockage en fait) des déchets n’a jamais été correctement évalué. Que côute un centre de stockage sur 1000 ans ? (et c’est peu)

Cette industrie centralisée ne peut pas génèrer les emplois attribués aux énergies renouvelables.
C’est aussi un problème d’équilibre économique, mais c’est plus un problème d’indépendance politique face aux consortiums de l’énergie tous puissants.

Car parait-il, c’est notre indépendance énergétique qui est menacée ! Avec un carburant qui vient d’afrique et dont les réserves sont limitées dans le temps et dans l’espace ! Ces réserves deviendrons si rares que nous mettrons en péril l’équilibre écologique et politique pour satisfaire ce mode de production hasardeux comme nous le faisons déjà pour le pétrol et le gaz.

Pour notre production énergétique, il nous faut réfléchir en plusieurs dimensions.
Une énergie à faible côut, c’est fini. Il faut donc contrebalencer ce côut inévitable avec d’autres solutions que sont les emplois induits (reduction du chômage et de son côut social global) et les réductions des consommations. Indépendance énergétique réelle des ménages face aux grands groupes industriels par la construction et l’utilisation de structures à faible consommation voir à contribution positive : habitat, transport, industrie de production de bien et alimentaire.

Car pour l’instant, tout cela n’a rien de durable et nous devons y réfléchir à un horizon de 100 ans comme pour le réchauffement climatique qui de toute façon sera là.

L’humain est face à la surconsommation de toutes ses resources primaires : eau, air, terre, métaux, énergie, biologie (6éme extinction). Il faut les réduire. Dans le cas contraire, il n’y a pas d’avenir pour notre mode de vie ni pour notre espèce. Il est difficilement envisageable.
Ou plutôt, les risques de déstabilisation sociale, politique et économique sont tellement grands que l’avenir devient improbable, insondable.

Diriger, c’est prévoir, anticiper sur notre mode de vie à tous les niveaux y compris celui de l’immigration politique et climatique qui de toute façon aura lieu.
Il est donc important d’arrêter la démagogie et de voir les choses de façon réaliste.
Sortir du nucléaire, c’est évident et le plus tôt sera le mieux. C’est le premier pas vers d’autres conquêtes.


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