la recherche est universelle et l’on ne comprendrait pas
que chacun publie ses découvertes dans sa seule langue, qu’elle soit
anglo-américaine, française, allemande, japonaise ou chinoise
Oui et non. Le livre auquel je fais référence dit aussi que la Chine et le Japon, justement, ont trouvé la parade : publier dans les revues américaines pour la recherche théorique, mais dans des revues nationales (en langue locale) pour la recherche appliquée. Devinez où vont les bénéfices ?
Peut-être la voie à creuser pour l’Europe : le jour où tous les pays useront de cette technique, le modèle des revues anglo-saxonnes se retournera contre elles. Au lieu de quoi la recherche française fait l’autruche en virant l’auteur de ce livre « insultant », qui doit maintenant faire ses recherches... au Japon.