Naturellement, la notion de « neutralité » d’une commission d’enquete parlementaire n’a guère de sens, et peut-être que de toute façon on ne pouvait pas faire mieux. Le Parlement est ce qu’il est, et ses liens avec les différents milieux professionnels sont là.
Malagré cela, le citoyen qui ne fait pas partie du monde politique peut être choqué de lire, ensemble, les signatures de :
- « Viaux Jean-Luc, professeur de psychologie clinique, Université de Rouen » (l’expert d’Outreau qui avait fait parler de lui parce qu’il s’était plaint des « tarifs de femme de ménage ») ;
et de :
- « Vallini André, député de l’Isère, président du Conseil général, secrétaire national du Parti Socialiste aux institutions, à la justice, à la sécurité et à la réforme de l’Etat » (le président de la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale sur l’affaire d’Outreau).
Avec d’ailleurs une importante brochette de personnalités scientifiques, politiques, judiciaires...
Il s’agit de la pétition :
« POUR UN SOUTIEN À LA CRÉATION D’UN OBSERVATOIRE DE LA RÉCIDIVE DES INFRACTIONS PÉNALES », accessible à l’adresse :
http://www.prison.eu.org/article.php3?id_article=6996
Une pétition liée à un important projet :
http://www.prison.eu.org/article.php3?id_article=6997
Ce n’est d’ailleurs pas de l’histoire ancienne, car la pétition est datée de septembre 2005.