Le 15 juin, les indignés madrilènes du mouvement du 15 mai (M-15) ont publié un document de 31 pages intitulé : « Propositions ouvertes du groupe de travail économique ». Extraits :
* Contrôle démocratique et transparence des activités des banques
publiques et privées. Soumission de la puissance financière à la
puissance démocratique ; transparence et contrôle démocratique des
activités des banques publiques et privées.
* Séparation des activités de spéculation et d’investissement.
* Obligation des participants financiers au marché, des
agences de notation et des institutions comme la Banque d’Espagne, la
Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International d’être
assujettis au droit civil et pénal.
Dans un autre paragraphe, le point 3) dispose :
« La Constitution de 1978 garantit dans son Préambule l’existence d’un ordre social et économique juste », puis déclare :
Nous voulons donc, comme le prescrit la Constitution, reprendre
le contrôle démocratique sur les puissances citées ci-dessus. Ce
contrôle prend la forme de la séparation des activités des banques
commerciales de celles des banques d’investissement et d’assurances. Les
banques commerciales prennent en charge les dépôts des épargnants et
les font travailler pour réinjecter le profit dans la société, ce que
nous tenons donc pour utile et nécessaire. Au contraire de cela, les
banques d’investissement et d’assurance reposent sur la création de
capitaux, dont le principe même est improductif pour l’ensemble (la
société), et sur des spéculations avec les dépôts des épargnants pour
l’enrichissement d’individus par des opérations sur le marché financier.
Cette mesure signifie donc la protection des économies des populations
contre les risques des marchés.
Par ailleurs, le document exige que soit déclaré un audit des dettes
étrangères de l’Espagne ainsi qu’un moratoire sur les dettes espagnoles,
de fermer les paradis fiscaux, de taxer les transactions financières et
de n’entreprendre aucune action de sauvetage du pacte de stabilité de
l’euro.
Tout ce ceci est connu et reconnu partout dans le monde. Les seuls qui peuvent initier l’action, ce sont les Etats-Unis. La loi est introduite au Congrès depuis le 12 avril 2011. Obama s’y oppose.