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slipenL’air 15 juillet 2011 10:46

Bravo le bordel

La Chine est confrontée d’une part, à une forte inflation et tente de la ralentir
en montant ses taux, et d’autre part à une bulle immobilière qui ne cesse d’enfler
 et dont on sait qu’elle contribue largement au montant astronomique de créances
pourries dans les banques évaluées autour de 540 MDS de $ soit 10 % du PIB.
 En outre, 2 000 des 3 000 MDS de réserve de change sont en dollar ce qui,
du fait de la politique américaine, est devenue un véritable casse tête pour
les autorités chinoises qui aimeraient bien se débarrasser de cette monnaie
 « fondante » mais qui ont du mal à trouver des acheteurs et des actifs de
 remplacement(pas le yen pas l’euro….).

Le Japon, déjà en récession avant la catastrophe du 11 mars, est à l’agonie
 depuis 20 ans, avec un endettement de 225 % avant le tremblement de terre
et qui sera probablement de 250 % en 2012.

Ce taux d’endettement qui annihile toute croissance, n’est probablement plus
absorbable par une population vieillissante. Il faudra donc aller sur les
marchés internationaux où les investisseurs demanderont des taux plus élevés
que les taux actuels (1,17 sur 10 ans). Les Japonais ne pourront alors plus
 payer, et là, fin de l’histoire…

Le Brésil est étranglé par la hausse des taux à plus de 12 % et par celle
du real due à la défiance envers les autres monnaies qui pèse sur ses exportations.

La Grande Bretagne, coincée entre récession et inflation utilise la même
recette que les américains, la fuite en avant, la planche à billet alors
même qu’ils savent que c’est en pure perte puisque l’argent imprimé ne circule pas.

L’Europe, qui a pris une position dogmatique de sauvetage à tout prix de
l’euro plutôt que de reconnaître qu’il a été mal conçu au départ, en essayant
de gagner un peu de temps, nous enfonce dans la crise et rend la situation
 de moins en moins maîtrisable.

Les pays aujourd’hui en crise, l’Irlande, la Grèce, le Portugal, l’Espagne
 ne rembourseront jamais car ils sont structurellement incapables de générer
une croissance suffisante pour faire face au coût et au remboursement de leurs dettes.


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