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Voltaire Voltaire 20 juillet 2011 09:27

Comme le souligne l’auteur dans le corps de son texte, et à l’inverse de ce que suggère son titre, le « dogme » central de la biologie moldéculaire n’est pas secoué, il est simplemement affiné.

La surprise a été grande lorsque le séquençage complet du génome humain et de celui d’autres espèces de mammifères à révélé un nombre de gène finalement assez voisin de celui des organismes plus simples (autour de 30.000). Cette, relative, simplicité du génome et termes de gènes posait la question du lien entre gènes et complexité des espèces. Comme on pouvait s’y attendre, cette complexité provient de la multitude de facteurs régulateurs de cet assez petit nombre de gènes, qui permet une très grande souplesse dans la transcription du code, et donc une plus grande adaptabilité. Les principes fondamentaux ne sont donc pas remis en question mais complétés par la découverte de ces mécanismes plus fins de régulation, qui sont d’ailleurs nécessaires car un génome de très grande taille comporterait des désavantages physiques importants.

Il faut noter qu’à l’autre échelle du vivant, les virus, qui ne disposent que d’une taille très réduite pour abriter leur matériel génétique, disposent aussi de mécanismes remarquablement astucieux pour valoriser la faible longueur de leur ARN ou de leur ADN, par de multiples chevauchements de gènes par exemple.


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