Bonjour,
Vous continuez à développer votre analyse de façon très-intéressante. Vous nous tenez en alène, piqué au vif, vous nous percez le cuir et nous plongez dans les tourments avec beaucoup de talent.
Mais, c’est quoi la fermeté que vous appelez de vos voeux ? C’est quoi stopper l’hémorragie ?
Qu’est-ce qu’on pourrait faire pour aider ?
Si l’éponge est (brutalement) passée, qui va se retrouver à poil ?
La dette ! La dette ! A longueur de papier, à longueur de spectron, à longueur de préoccupations.. On en est tout seringué.
Mais les créanciers ? Où ce qu’on en parle de ces ceusses suceurs ? Qui c’est ? On les voit jamais ces gnaffons, personne sait où ils sont. Leurs noms ?
On creuse des trous, des trous, des abîmes, des puits sans fonds, endettés par milliards de millions, des abysses, des montagnes à l’envers, des précipices.. Où elle va la terre enlevée ?
Même les docteurs en haute-économiste-spécialisée savent pas dire. Comment voulez-vous.. Nous..
Pourriez-vous nous dire avec précision ce qui va se passer maintenant ? Faut stocker des provisions ? Oui ou non ? Retirer les sous ? Oui ou non ? Quitter le pays ? Non ou oui ?
Enfin, c’est tellement le bordel en ce moment qu’avec les voisins Mimile et Leguignon, on vient d’inaugurer notre nouveau mouvement du Tea Party à l’européenne : apéro-pinard.
C’est sur que ça va faire tâche.